Actualités de Prailles
En ce troisième dimanche de Carême, nous sommes appelées à la conversion et à la patience.
Dans la première partie de l'Evangile lu ce dimanche, Jésus nous invite à la confiance, à la conversion. Ces personnes assassinées par Pilate, ou celles écrasées par l'effondrement de la tour de Siloë ne sont pas coupables de ce qui les arrivent. Lors d'un événement malheureux dans notre vie nous pouvons être tentés de dire,: "Qu'est-ce que j'ai fait au Bon Dieu"? D’ailleurs il est intéressant de noter que nous disons dans cette phrase "Bon" pour désigner Dieu, alors que nous exprimons là notre désespoir, notre révolte, notre colère. Ce qui nous arrive n'est pas voulu par Dieu, Il n'en n'est pas la cause, mais par contre Il est avec nous pour vivre cette épreuve. C'est son nom : Jésus est l'Emmanuel, Dieu avec nous.
Jésus prend ensuite l'image du figuier qui ne porte pas de fruit, et auquel est accordé un délai avant de le couper, pour nous dire l'infinie patience de Dieu à notre égard, un Dieu qui nous attend. Il nous donne lui-même de quoi nourrir notre figuier : sa parole, son Corps et son Sang, et le délai est infini !
En ces temps où la guerre fait rage, où la violence est présente, tournons nous vers le Seigneur, prenons le chemin de la vie, vie qu'Il nous donne en abondance. Qu'il fasse germer dans nos vies des fruits de paix, de patience.